Grâce à un savoir-faire démontré en matière d’Agroéquipement, les entrepreneurs français ont une belle carte à jouer en Afrique du Sud.
Le secteur des Agroéquipements est en pleine expansion. Du fait de la mécanisation et de l’automatisation de la production, la demande mondiale ne cesse de croître. En particulier en Afrique du Sud, première puissance du continent, qui cherche à renouveler son appareil productif. Problème, les professionnels français du secteur ne ciblent pas toujours ce pays à l’export.
Aujourd’hui, le pays compte environ 40 000 fermes à vocation commerciale. 122 millions d’hectares de terres agricoles sont exploités chaque année. Une surface qui oblige les professionnels sud-africains à se doter de matériels innovants. Le marché du machinisme agricole en Afrique du Sud croît d’ailleurs de 25 % en moyenne par an. Pour exemple, selon la South Afrikans Machinery Association (SAAMA), les ventes de tracteurs et de moissonneuses-batteuses ont connu respectivement une croissance de 10 % et 33 % entre 2011 et 2012.
L’Afrique du Sud reste aussi une terre d’accueil pour tous les professionnels du vin. 8ème producteurs au monde, les Sud-africains cherchent avant tout à améliorer la qualité de la production. Or, sur ce domaine, les Français possèdent une très forte autorité aux yeux des professionnels du pays. Tatiana Miron identifie plusieurs segments sur ce marché : équipements de filtration, de purification, ou encore de presse raisin. Les entreprises françaises ont également une belle carte à jouer sur tout ce qui concerne le processus de fabrication du vin.
Plus largement, les entrepreneurs français qui font de l’Afrique un objectif stratégique ont tout intérêt à se positionner sur le marché sud-africain. En effet, l’Afrique du Sud est la première puissance continentale. Les entreprises Sud-africaines ont su développer un très grand réseau de clientèle, notamment au Nigéria, en Angola, ou encore au Kenya.