Bonjour à tous.
Excusez-moi d'avance pour le roman que je vais écrire, je vais essayer de faire le plus bref possible.
Je me trouve dans une impasse. Je me suis engagée pour l'achat d'un fond de commerce début Octobre. Nous avons signé le compromis début décembre.
Lors de la première visite, nous avons visité succinctement, n'osant pas tout regarder en détail. Selon la vendeuse, son mari et elle vendaient car lui était en dépression et ne voulait plus travailler. Ils avaient donc cessé l'activité mi-Aöût. De plus sa mère à elle était très malade, donc ça lui prenait beaucoup trop de temps pour pouvoir s'occuper du resto. Ils vendaient un prix peu élevé qui leur permettait juste de couvrir des choses qui leur restaient à payer ( emprunt et autres choses...). Soit... Nous nous sommes laissés attendrir. Nous avons donc décidé d'acheter ce resto soit disant prêt à travailler, matériel en bon état, clientèle qui n'attend que ça... Plein de poudre aux yeux!
Nous avons demandé à visiter plus en profondeur dans la mesure où nous voulions détailler tout ce qu'il y avait. La femme nous reçoit, plus d'électricité, pas moyen de mettre tout en marche. Ils ne voulaient plus payer l'électricité, car il n'y avait plus d'activité. Mais tout fonctionne, sinon comment auraient-ils pu travailler dans ce conditions??? Nous la croyons encore sur parole.
Nous parlons vite fait du contrôle d'hygiène à faire par le vendeur, ils ne peuvent pas le faire car comme ils ne travaillent pas, ils n'ont pas vraiment les moyens, mais ils ont eu un contrôle en début d'année et il n'y avait absolument rien. Ils nous le ferons parvenir, au plus tard le jour de la signature du compromis.
Les chiffres, ceux de l'année en cours, ils sont chez le comptable qui nous les remettra le moment venu.
Nous avons quand même demandé au notaire de mettre en condition suspensive que le matériel soit en état de fonctionnement et l'électricité remise le jour de la signature maximum. Pour cela ils doivent payer leur facture.
Jour de signature, pas de compte rendu d'hygiène, pas de chiffres (hormis ceux des années précédentes, mais pas ceux de l'année en cours), nous découvrons qu'ils sont endettés et ont fait un emprunt au mois de mai, car ils ne pouvaient plus payer le loyer, les fournisseurs... Nous avons fait la bêtise de signer quand même, car ils nous ont assuré que ça allait arriver.
Finalement ils nous demandent de payer l'électricité à leur place (ils nous rembourserons quand ils auront de l'argent). Bien sûr, nous refusons. Ils ne sont pas contents. Rien ne bouge. Ni les papiers demandés (le comptable a eu les chiffres à la veille des vacances de Noël et ferme pour quinze jour, donc ne pourra s'en occuper qu'en début d'année prochaine. Il me glisse gentiment que les vendeurs ayant des problèmes de couple ont tué la clientèle et ce fut la raison d'un # qu'ils ont fait au mois de mai afin de pouvoir payer leurs #), les vendeurs insistent pour que nous payons à leur place EDF...
Ils nous ont confié les clés en nous disant que nous devions assurer à notre nom tout de suite et qu'ils résiliaient leur contrat pour pouvoir être remboursés du restant. Nous en avons profité pour tout regarder en détail et nous sommes rendus compte que les gonds des portes des chambres froides sont déformés et donc les portes ne ferment pas. De plus les joints sont troués et plein de nourriture. Une planche de bois brute remplace une étagère dans un table top... et j'en passe. Comment l'hygiène a-t-elle pu laisser passer de telles Choses?
Nous leur faisons donc une proposition à la baisse compte tenu de tous ces éléments et de leur incapacité à faire avancer les choses et dénonçant le contrat signé.
Ils refusent bien entendu et menacent de nous assigner en justice compte tenu que la date butoire n'a pas été atteinte (15 janvier). Ils ont demandé à leur propriétaire de payer la facture à leur place pour pouvoir lever cette condition suspensive. Il a accepté. Bien, mais nous savons bien qu'il est impossible de travailler avec des frigos qui ne ferment pas même s'ils fonctionnent...
Au départ le notaire nous suivait en nous disant que nous étions dans notre droit et au vu de la situation nous pouvions annuler la vente. aujourd'hui il nous tient un discours différent après avoir reçu leur courrier disant qu'ils veulent demander des indemnités de dédommagement.
Il n'a pas été versé de dépôt de garantie, et aucune clause pénale n'a été placée dans le compromis.
Risquons nous quelque chose? Pouvons nous annuler la vente?
Merci de m'avoir lue jusqu'au bout. J'espère que j'ai été suffisamment claire.
Joyeuses fêtes de fin d'année§