Troquer votre statut d’étudiant contre celui de salarié en formation, c’est possible en optant pour l'alternance ! Avantage de la formule : une formation gratuite, rémunérée et… facilitant l’accès à l’emploi.
LES CONSEILS DE L'ETUDIANT
Nos 5 conseils :
1. Une formule idéale... si vous en avez le courage !
Près d'un quart des contrats d'apprentissage sont rompus dans certaines filières. Parce que ce n'est déjà pas simple de réussir son BTS ou son CAP mais quand, en plus, il faut travailler, certains craquent. Dommage parce qu'ils bénéficient de deux avantages très intéressants : un salaire non négligeable et une bonne intégration sur le marché de l’emploi ensuite... Mais la contrepartie est de devoir effectuer un véritable travail dans son entreprise. Et donc cumuler études et emploi pour passer exactement le même diplôme que vos camarades qui préfèrent la voie classique.
2. Choisissez bien votre entreprise...
En apprentissage, vous allez devoir réussir deux fois : à l'école et dans l'entreprise. Alors ne négligez pas le choix de cette dernière. Bien sur la plupart des établissements qui proposent les études vous aident à choisir et savent normalement qu'ils ne vous envoient pas dans une entreprise où on traite mal les apprentis. Pour autant, ce n'est pas forcément l'entreprise qui vous convient. Essayez donc de rencontrer plusieurs employeurs avant d'effectuer un choix définitif. Si vous le pouvez...
3. Bien des formations sont ouvertes aux apprentis !
Une école de commerce en apprentissage c'est possible - et même dans la quasi toute meilleure qu'est l'ESSEC à Cergy Pontoise. Une école d'ingénieurs en apprentissage c'est possible, pas à Polytechnique certes mais quand même dans des écoles de très bonnes valeurs. Un BTS en alternance, évidemment c'est possible, de même qu'une licence professionnelle ou une école spécialisée. Par contre, c'est peu le cas à l'université à l'exception des masters professionnels.
4. Les employeurs apprécient les apprentis !
Et pas seulement pendant leur cursus où, on vous le rappelle, ils sont autant des professeurs que des employeurs. Non après également bien sur parce que, même si vous ne serez pas forcément embauché par l'employeur de vos années d'apprenti, votre expérience en entreprise sera un sérieux atout sur le marché du travail. Pas une garantie, il n'en existe pas, mais un sérieux atout !
5. Les apprentis ne sont pas encore très à l'aise à l'international…
Le gouvernement français n'ayant pas grand ouvert les portes de l'apprentissage - rémunéré ! - aux étudiants européens, les filières en apprentissage restent encore relativement peu ouvertes à l'international. Dans l'autre sens, peu d'entreprises européennes sont susceptibles de vous proposer un contrat d'apprentissage. D'abord parce qu'il faut adapter le cursus - on imagine mal que vous reveniez tous les quinze jours en France du Bad Wurtemberg en Allemagne -, ensuite parce que les normes de l'apprentissage ne sont pas uniformes en Europe. Pour autant, des contrats sont possibles en Allemagne essentiellement.
Le conseil de Clotaire
Etre payé en faisant ses études, oui, travailler, non ! En fait l'apprentissage c'est seulement à moitié bien. Bon, sans plaisanter, j'avais plein de copains en BTS qui étaient apprentis. Alors, c'était pas les plus idiots. Ils savaient déjà ce qu'ils voulaient faire, qui ils épouseraient, à quel âge ils fonderaient leur entreprise. Des têtes quoi. Et ils ont bien réussi. Respect pour l'apprentissage !
Les plus et les moins
Les plus
Des formations gratuites, rémunérées et... très concrètes grâce aux périodes en entreprise.
Un choix de plus en plus vaste. Aujourd’hui, près de 18 % des diplômes préparés en apprentissage concernent le supérieur, contre 6 % en 1994.
Les moins
Pour s’inscrire, il faut mener de front la recherche d'un employeur et l'inscription dans un organisme de formation.
Cette formule implique un emploi du temps chargé : travail en entreprise, cours, devoirs.
Source l'Etudiant